La gouvernance, lorsqu’elle repose sur la transparence et la responsabilité, devient un moteur essentiel pour le développement. Dans plusieurs pays africains, les réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques et à rendre les institutions plus responsables commencent à porter leurs fruits. Les citoyens exigent plus de comptes, et les gouvernements qui s’engagent dans la voie de la transparence gagnent progressivement la confiance du public.

La mise en place de mécanismes de suivi indépendants, de portails de données publiques et de lois sur l’accès à l’information sont autant de leviers pour renforcer cette gouvernance participative. Une gouvernance solide, c’est aussi une gouvernance qui écoute et s’adapte aux besoins réels de la population.

 En Afrique comme ailleurs, la gouvernance d’un pays ne se mesure pas seulement à la qualité de ses institutions ou à la richesse de ses ressources naturelles. Elle repose aussi — et surtout — sur la transparence et la responsabilité, deux piliers fondamentaux sans lesquels aucun développement durable n’est possible.

Transparence : la lumière dans l’ombre, elle consiste à rendre les processus de décision clairs, accessibles et compréhensibles pour tous les citoyens. Cela passe par la diffusion d’informations fiables sur les finances publiques, les contrats d’État, les politiques publiques et les résultats obtenus. Une administration transparente limite les zones d’ombre, réduit les risques de corruption et renforce la confiance entre l’État et les citoyens.

Responsabilité : répondre de ses actes La responsabilité, quant à elle, signifie que les décideurs publics doivent être redevables de leurs actes, de leurs décisions et de leurs résultats. Cela implique des mécanismes d’évaluation, des audits, des sanctions en cas de faute, mais aussi des récompenses en cas de bonne gestion. Sans responsabilité, la transparence est inutile : voir sans pouvoir agir, c’est rester impuissant.

Dans plusieurs pays africains, les cours des comptes jouent un rôle central dans ce processus. Mais pour être efficaces, elles doivent être indépendantes et leurs rapports largement diffusés.